Agde antique, le port de Bonne Fortune
Autour d'Agde, sous la terre du Languedoc comme sous les eaux de la Méditerranée, les archéologues découvrent, épars et hétéroclites, les modestes objets de la vie quotidienne au temps de l'implantation grecque. Au bout de ce jeu de piste, des observations quasi ethnologiques sur les rapports entre colons et indigènes.
La colonisation grecque n'est plus ce qu'elle était : elle intéressait autrefois par ce qu'elle nous apprenait des difficultés et des structures du vieux monde hellénique, elle intriguait par ce qu'elle manifestait de dynamisme et de force de reproduction de la cité grecque, elle incitait à croire à une précoce hellénisation des rives septentrionales de la Méditerranée. Aujourd'hui la curiosité s'est reportée vers les indigènes : en se développant et en précisant les données concrètes, l'archéologie locale invite à intégrer toute colonie dans son cadre régional. La publication d'une brochure faisant état des récentes découvertes et mises au point sur Agde et la basse vallée de l'Hérault[1] constitue une illustration intéressante de cette nouvelle tendance.
Un nouveau Languedoc antique