Assurance sur la mort : les confréries au Moyen Age
Durant la Semaine sainte, il arrive encore que l'on croise au détour d'une rue d étranges processions de pénitents aux visages recouverts de cagoules. Ces cortèges surprenants témoignent de la permanence des confréries dans la France des années quatre-vingts. Quelle est l'origine de ces associations qui ont surmonté l'épreuve du temps ?
jLlurant la Semaine sainte, il arrive encore que l'on croise, au détour d'une rue d'Avignon ou de Perpignan, d'étranges processions de pénitents aux visages recouverts de cagoules. A Béthune, dans le Pas-de-Calais, ce sont des cortèges funèbres que forment les frères des charités lorsque l'un d'entre eux vient à disparaître. Quant aux charités normandes, elles ont toujours pour habitude de se réunir - tous les cinq ans depuis 1947 - au cours de banquets copieusement arrosés, à la fin de leur congrès. La coutume se perpétue au grand dam d'une partie de la hiérarchie catholique locale qui désapprouve ces agapes folkloriques d'aspect quasi païen.