CODE DE LA NATIONALITÉ : TOUT A COMMENCÉ SOUS LA IIIe RÉPUBLIQUE
« On y a droit », affirment les Beurs. « Encore faut-il la désirer », remarquent les pragmatiques. « La mériter », renchérissent les moralistes. « De toute façon, la nationalité française ne se brade pas... » Le ton monte vite. Le débat ne date pas d'aujourd'hui.
aut-il choisir, faut-il subir la ^m nationalité française ? Cette question, qui échauffe bien
Ides esprits et bien des cœurs, ne date pas de la guerre d'Algérie. La possibilité d'admettre dans la communauté nationale des étrangers et de leur accorder, par la naturalisation, les mêmes droits qu'aux Français de naissance, est une idée qui remonte à la fin du siècle dernier.