Correspondance de Marie-Antoinette, 1770-1793
A travers les lettres écrites et reçues par Marie-Antoinette transparaît la personnalité de la « dernière reine de France », depuis son arrivée à Versailles, en 1770, à quatorze ans, jusqu’à sa mort sur l’échafaud, en 1793, à trente-huit ans.
Les lettres révèlent la double influence subie par Marie-Antoinette : celle de sa mère, l’impératrice Marie-Thérèse, et celle de l’ambassadeur d’Autriche en France, Mercy-Argenteau, en qui Marie-Thérèse a toute confiance. Mercy rendant compte à Vienne de sa correspondance avec la jeune dauphine ce qu’Évelyne Lever qualifie de « fugue à trois voix ».