Disraeli et Victoria Pour la gloire de l'Angleterre !
Il y a cent ans, en janvier 1901, disparaissait la reine Victoria, après soixante-quatre années de règne. A ses côtés pendant sept ans, un personnage excentrique, écrivain, dandy, membre éminent du parti conservateur : Benjamin Disraeli. A eux deux, ils ont assuré la suprématie mondiale de l'Angleterre.
La reine Victoria, dont on célèbre en ce mois de janvier le centenaire de la mort, incarne, à elle seule, la renommée universelle d'une certaine civilisation britannique : elle a donné son nom à une époque. Or son règne n'aurait peut-être pas atteint un tel rayonnement, aussi bien à l'intérieur du pays qu'au-delà des mers, sans le gouvernement, entre 1874 et 1880, d'un homme politique, que rien ne semblait pourtant destiner à une carrière aussi exceptionnelle : Benjamin Disraeli.