On connaît l'échelle de Richter, on connaît moins celle de Turin. Elle mesure le risque qu'une météorite nous tombe sur la tête. Comme jadis le ciel des Gaulois. Selon l'astrophysicien Martin Rees, professeur à l'université de Cambridge, ce risque vient au premier rang des catastrophes* naturelles menaçant les Européens1. Il passe au second rang dans les zones du globe exposées à des tremblements de terre et tsunamis* ravageurs. Ramené au risque annuel de décès par individu, il est comparable à celui de mourir dans un accident d'avion.