La bataille de Borodino (7 septembre 1812)
En 1812, fort de 40 millions d’individus, l’Empire français est à son apogée. Excepté l’Angleterre, il est en paix avec ses voisins, y compris la Russie qui a dû accepter par le traité de Tilsit en 1807 de cesser ses échanges avec les Britanniques. Le blocus continental n’est cependant pas respecté par les Russes : pour faire plier les Britanniques, les Français doivent intervenir en Russie.
Pour affronter le tsar, Napoléon rallie l’Autriche et la Prusse et rassemble une immense armée de 680 000 hommes en juin 1812. L’empereur envisage une offensive massive, où le nombre et la puissance de feu doivent submerger l’ennemi. On est loin des manœuvres rapides et savantes des campagnes précédentes.
Le 24 juin, la Grande Armée entre en territoire russe et tente d’encercler ses ennemis, mais l’armée principale russe se dérobe et pratique la stratégie de la terre brûlée tandis que les armées secondaires tentent d’attaquer les Français sur leurs flancs.
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