La Commune de Paris (1871)
Le 4 septembre 1870, après la défaite de Napoléon III à Sedan, la république est proclamée. La guerre continue sous le gouvernement de la Défense nationale. Dans Paris assiégé, l’effervescence révolutionnaire est grande. Certains rêvent de ressusciter la Commune de 1792-1793. Lorsque le gouvernement signe l’armistice, les Parisiens n’acceptent pas l’humiliation de la défaite. Les tensions ne cessent de croître entre Paris et le gouvernement de Thiers qui décide de désarmer la capitale : le retrait de 227 canons des hauteurs de Belleville et de Montmartre provoque une émeute le 18 mars. Le gouvernement fuit à Versailles. Le Comité central de la Garde nationale organise alors des élections : le Conseil de la Commune est ainsi créé. La Commune est révolutionnaire, sociale et anticléricale. Thiers reconstitue une armée, qui, après des semaines de combat, parvient à entrer dans Paris le 21 mai : c’est le début de la « semaine sanglante ».
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