Le dahir qui mit le feu aux poudres

Le texte de loi qui, en 1930, préservait l'autonomie judiciaire des Berbères au Maroc, considéré comme la preuve d'une « politique berbère » de la France, fut le catalyseur du nationalisme marocain.

Le 16 mai 1930, au palais impérial de Rabat, le sultan Sidi Mohammed ben Youssef (le futur roi Mohammed V), âgé de 20 ans, promulgue le dahir (texte de loi) que lui soumet le résident général de France Lucien Saint. Ce « dahir » bientôt dit « berbère » a été préparé de longue date par les Français. Il se situe en droite ligne de celui rédigé par Lyautey le 11 septembre 1914, qui consacrait l'autonomie judiciaire des tribus berbères du royaume, selon leurs « coutumes ».

LA JUSTICE TRIBALE

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