Le KGB dans le système soviétique
En Union soviétique, les hommes d'Etat changent mais le KGB reste. Michel Heller nous en dit plus sur une organisation pour laquelle les seules informations qui comptent sont d'origine secrète.
Michel Heller, soixante-deux ans, qui vit en France depuis quinze ans, a été récemment déchu de la nationalité soviétique. Maître assistant d'histoire russe à la Sorbonne, il a publié en collaboration L'utopie au pouvoir (Calman-Lévy, 1982). Il prépare actuellement un ouvrage sur la formation de VHomo sovieticus.
L'Histoire : Le court règne d'Andropov vient de prendre fin. Aux yeux de l'opinion publique occidentale, Youri Andropov, c'était d'abord l'ancien patron du KGB au pouvoir. Comment expliquez-vous la puissance de cette organisation qui est un des piliers du système soviétique ?