Le temps de la Fronde (1648-1652)
Du cardinal de Retz à Alexandre Dumas, les historiettes de la Fronde n'ont retenu des années 1648 à 1652 que les jeux et les ris, les belles intrigantes et les hardis cavaliers. Les frondes sont encore à découvrir, affirme Pierre Goubert. A condition de s'enfoncer dans les profondeurs paysannes d'un royaume soumis à la guerre et à l'impôt.
« La Fronde, écrit Michelet dans son Histoire de France, est réputée, non sans cause, pour l’une des périodes les plus amusantes de l’histoire de France, les plus divertissantes, celle où brille d’un inexprimable comique la vivacité légère et spirituelle du caractère national. » Un tel jugement ne semble pas à la mesure de la réputation habituelle de Michelet, piètre historien du XVIIe siècle il est vrai.