Les amours québécoises au XVIIe siècle
La lutte du Québec pour son identité culturelle, économique et politique nous rappelle qu'il y a, outre-Atlantique, des Français qui firent souche aux XVIIe et XVIIIe siècles. Avides de suivre leurs ancêtres à la trace, des chercheurs québécois viennent de retracer les amours québécoises avant 1850. Comme tout célibataire était privé des privilèges de chasse, de pêche, de traite des fourrures, la course au mariage fut une institution nationale. Hors du mariage, point de salut en Nouvelle-France !
L'enquête, réalisée par l'équipe du département de démographie de l'université de Montréal, fondé en 1964, s'était fixé pour objectif la reconstitution de la population canadienne française avant 1850 à partir des registres de l'état civil. Les premiers résultats prouvent que l'objectif est en passe d'être atteint[1]. Il est vrai que la recherche a bénéficié de conditions assez exceptionnelles.