Les miracles bretons de « la bonne sainte Anne » au XVIIe siècle
Chaque année les 25 et 26 juillet, le pardon de Sainte-Anne-d'Auray déplace des foules où les touristes se mêlent aux croyants. Quelle est l'origine de la dévotion à cette sainte, dont la place est si importante dans la piété bretonne ?
Un soir de mars 1625, un laboureur breton nommé Nicolazic, guidé par une apparition - une femme vêtue de blanc - découvre dans son champ une vieille statue de bois. D'après la messagère divine, il s'agit d'une statue de sainte Anne, enfouie là depuis des siècles. La nouvelle se répand rapidement, on commence à accourir dans ce petit village du diocèse de Vannes, et la foule se fait d'autant plus nombreuse que des malades sont guéris.