Les soins de beauté au XVIIIe siècle

Les soins de beauté sont un reflet des sociétés dont ils traduisent les mutations. Une étude du XVIIe siècle montre ainsi que, en ce domaine comme en d'autres, la Révolution a accentué des évolutions bien plus qu'elle n'a introduit de rupture radicale.

A partir de 1740, le niveau de vie progresse assez régulièrement. La terre n'est plus une vallée de larmes. « Guenille si l'on veut, ma guenille m'est chère », Voltaire[1] résume en ces quelques mots l'attachement au corps humain, tandis qu'un moine déclarait à La Reynière devenu anorexique à la suite d'un amour malheureux : « Nous sommes tous dans l'attente de Dieu, autant l'attendre dans de bonnes conditions. »

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