Les tribulations de la Vénus hottentote

Exhibé de son vivant, disséqué après sa mort, le corps de Sarah Baartman, surnommée ironiquement « la Vénus hottentote » en raison de la proéminence de ses fesses, a été restitué en 2002 à l'Afrique du Sud par la France. Récit.

Au début de l'année 2002, l'affaire fit grand bruit. Côté sud-africain : satisfaction officielle et réjouissances chez les activistes indigénistes. Côté français : c'était la fin du silence gêné observé par les politiques et les responsables du musée de l'Homme. La France s'apprêtait officiellement à restituer à la République d'Afrique du Sud les restes d'une femme dite « la Vénus hottentote ».

Exhibée comme une bête de foire en Europe au début du XIXe siècle, celle-ci était morte à Paris en 1815. Son cadavre avait été disséqué par Georges Cuvier, le plus grand naturaliste de l'époque, puis son squelette et quelques autres parties de son corps avaient rejoint le musée de l'Homme, à Paris, où ils furent conservés près de deux siècles.

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