«Avec Fouché, l'enquête est toujours difficile », avoue Emmanuel de Waresquiel. Le résultat n'en est que plus probant. Pour donner son pendant à l'étincelante biographie de Talleyrand qu'il avait publiée en 2003, il lui a fallu déjouer les pièges et chausse-trapes que le conventionnel puis ministre de la Police générale des Directoire, Consulat, Empire et Seconde Restauration s'était ingénié à poser à tout le monde, y compris à la postérité, et exploiter, en y ajoutant quelques trouvailles, des papiers dont le maître du secret avait pris soin de faire disparaître l'essentiel.