Le temps des bons esprits

Dans l'Europe de la Renaissance puis de l'âge classique, des écrivains et des savants ont nourri l'idéal d'une société réunissant, par-delà les frontières et les différences religieuses, tous ceux qui professaient un même goût pour les lettres. Un humaniste vénitien, Francesco Barbaro, la baptisa Respublica literaria à l'orée du XVe siècle. Le terme fit fortune, et servit à affirmer conjointement la solidarité des savants, leur désintéressement affiché et leur indépendance à l'égard de tous les pouvoirs.

[...]
Pour lire l’intégralité de cet article
EN REGARDANT LA PUBLICITÉ D'UNE MARQUE