Nimier ou la fin des Hussards

Le 28 septembre 1962, Roger Nimier trouvait la mort au volant de sa voiture de sport. Ainsi prenait fin l'aventure des « Hussards ». Éphémère rassemblement de jeunes écrivains à l'insolence provocante, unis par le rejet idéologique de la gauche.

Dans la nuit du 28 septembre 1962, Roger Nimier s'écrasait au volant d'une Aston-Martin contre un pilier de béton de l'autoroute de l'Ouest. Tel le héros de son roman Les Enfants tristes , l'un des écrivains les plus doués de l'après-guerre trouvait la mort « dans des draps de ferraille atrocement froissés » , selon l'expression de son ami Antoine Blondin.

Roger Nimier n'avait que trente-sept ans. Sa disparition fut perçue immédiatement par ses contemporains comme le point final de l'aventure des « Hussards », ce peloton d'écrivains désinvoltes et désenchantés dont il était le chef de file et qui, sur fond de guerre froide et de IVe République en crise, marqua l'histoire littéraire et politique des années 1950.

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