Science et spiritisme : le cas Angélique Cottin
Était-ce une malade ? une possédée ? cent cinquante ans plus tard, de porter un fille capable de déplacer à distance affaire, que s'arrachèrent savants et médecins, exaltation scientifique et métaphysique une simulatrice ? Il est difficile, diagnostic sur le cas d'Angélique, une jeune les objets les plus lourds. Mais cette est aussi pour nous un indice de l'extraordinaire du début du XIXe siècle.
Le 15 janvier 1846, à huit heures du soir, la jeune Angélique Cottin se trouve chez sa tante, au hameau de La Muzerie (Orne). Elle file des gants de soie pour l'atelier d'un bourg voisin. Tout à coup, le guéridon de chêne auprès duquel elle est assise s'agite et renverse la chandelle. Personne ne l'a touché. Il suffit au reste qu'Angélique s'approche du meuble pour qu'il bouge. Le lendemain matin, elle déplace, sans y toucher davantage, une huche à pain « d'environ soixante-quinze kilos » 1 ! La famille conclut à l'ensorcellement : il faut exorciser Angélique.