Le temps des gardes rouges
Yang Jisheng retrace les années de chaos de la Révolution culturelle.
Yang Jisheng retrace les années de chaos de la Révolution culturelle.
Au printemps 1966, la « Révolution culturelle », menée par les jeunes Gardes rouges, balaie les cadres du Parti et toutes les élites. Le bilan de ce règlement de comptes politique est terrible.
Avec le Grand Bond en avant et la Révolution culturelle, Mao a jeté la Chine dans une fuite en avant aussi absurde que meurtrière. On connaît mieux aujourd'hui le développement, les dessous et les ressorts de cette dictature totalitaire.
Au printemps 7 966, le monde entier a les yeux fixés sur la Chine, où la « Révolution culturelle » balaie les cadres du Parti, et toutes les élites. L'Occident applaudit au déferlement des Gardes rouges. Trente ans plus tard, le bilan de cette sinistre comédie, qui ne fut rien d'autre qu'un règlement de comptes politique, est terrible.
La reforme chinoise s enlise dans r inflation, le système D, la corruption et la xénophobie. Tout s'est peut-être joué il y a dix ans, lorsque les anciens gardes rouges convertis aux idées démocratiques réclamaient la liberté et les droits de l'homme sur des dazibao (journaux muraux). L'échec du «Printemps de Pékin» en 1979 signifie-t-il que le système communiste est condamné à rejeter les réformes dès qu'elles mettent en cause le monopole du Parti?
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