Gaullisme

Les métamorphoses d'un gaulliste

Pompidolien, un temps libéral, conservateur de veine sociale, nationaliste converti à l'Europe, Jacques Chirac n'a-t-il été qu'un gaulliste de circonstance ? Itinéraire d'une "bête politique" qui semble insubmersible.

De Gaulle et les Français

Le rideau est tombé. Le solitaire de Colombey ne reviendra plus. L'âge héroïque est révolu. Le dernier nationaliste a disparu. Ses qualités de tacticien, la guerre d'Algérie, les dissensions de la gauche avaient permis à l'homme du 18-Juin un « come-back » imprévu. Une fois au pouvoir, de Gaulle a disposé, jusqu'en 1962, d'un appui massif de l'opinion. On a beau aligner tous ses mérites, vérifier tous ses titres de gloire, cela ne suffit pas à expliquer la confiance spontanée que les Français lui offrirent alors.

Un parti pour de Gaulle

En avril 1947, 1 homme qui s est toujours voulu au-dessus des partis crée sa propre formation politique, le Rassemblement du peuple français. En quelques mois, le RPF rassemble un million d'adhérents... Pierre Lefranc, qui était de l'aventure, témoigne.

Vous avez dit : gaullistes ?

Au cours de la dernière campagne électorale, on a vu plusieurs candidats de droite s'affronter au nom du gaullisme. Mais plus de vingt-cinq ans après la mort du chef de la France libre, ceux qui se disent ses héritiers sont-ils vraiment fidèles à ses idées ? Pierre Lefranc, qui fut officier des Forces françaises libres, chef de cabinet, conseiller technique auprès du général de Gaulle (1958-1963), puis fondateur de l'Institut Charles-de-Gaulle, n'en est pas si sûr...

Les derniers gaullistes

Que reste-t-il de l'héritage gaulliste ? Ceux qui le revendiquent aujourd'hui sont-ils restés fidèles à la politique du Général ? Peut-on être gaulliste et mitterrandien ? Nous avons posé ces questions à Jean Charbonnel.

Débat : de Gaulle a-t-il inventé de Gaulle ?

On célèbre cette année le centenaire de la naissance du général de Gaulle. En novembre, un grand colloque international marquera le point culminant de la commémoration*. L'occasion pour L'Histoire de confronter deux opinions sur la dimension mythique d'un personnage qui fascine les Français. Dans ce débat, François Goguel, gaulliste de toujours, affirme que la politique du Général était d'abord guidée par le réalisme. Pour Jean Lacouture, ancien opposant au premier président de la Ve République, l'utilisation de son propre mythe était, au contraire, un élément essentiel de l'action gaullienne.

De Napoléon à de Gaulle : la tentation bonapartiste

La paralysie du pouvoir républicain, la guerre civile et étrangère, le désordre généralisé ont, par deux fois, imposé une solution autoritaire en France. Napoléon Bonaparte, en 1799, et son neveu Louis-Napoléon, en 1851, ont voulu restaurer la puissance de l'État par des coups de force, tout en se réclamant des acquis de 1789. Lors de son retour au pouvoir, en 1958, le général de Gaulle n'incarne-t-il pas lui aussi cette tradition bonapartiste ?

Les Français et de Gaulle

Le rideau est tombé. L'homme de Colombey ne reviendra plus. âge héroïque est révolu. Le dernier nationaliste a disparu. Ses qualités de tacticien, la guerre d'Algérie, les dissensions de la gauche avaient permis à l'homme du 18-Juin un «corne back» imprévu. Une fois au pouvoir, de Gaulle disposera jusqu'en 1962 d'un appui massif de l'opinion. On a beau aligner tous ses mérites, vérifier tous ses titres de gloire, cela ne suffit pas à expliquer la confiance spontanée que les Français lui offrent alors.