Harki

Dans le chaos d'un pays-fourmilière

Avec le cessez-le-feu, les camps de rétention et les prisons s'ouvrent tandis que les Européens fuient le pays. Des déplacements de populations dans tous les sens transforment l'Algérie en un territoire semblable à maints égards à l'Europe de l'Est de 1945.

L'imbroglio algérien

Quel statut accorder aux habitants de l'Algérie colonisée ? Sujets français depuis 1865, pouvaient-ils devenir citoyens ? Les pouvoirs publics ont multiplié les fictions juridiques pour préserver, en façade, les grands principes - sans nuire au projet colonial.

Dans les coulisses des accords d'Évian

Le 18 mars 1962, les accords d'Évian mettent fin à la guerre. Les Documents diplomatiques français révèlent dix-huit mois de conversations officieuses où, dans le plus grand secret, émissaires et membres du gouvernement ont négocié avec le FLN. Et cédé progressivement à la plupart de ses exigences.

La tragédie des harkis : qui est responsable ?

Considérés comme des traîtres par leurs compatriotes, les harkis ont été victimes, après l'indépendance, de massacres effroyables. Même si les accords d'Évian devaient garantir leur sécurité. Guy Pervillé dresse ici l'exact bilan des responsabilités dans cette tragédie.

La tragédie des harkis : qui est responsable ?

Considères comme des traîtres par leurs compatriotes, les harkis ont été victimes, après l'indépendance, de massacres effroyables. Pourtant, les accords d'Évian devaient garantir leur sécurité. Guy Pervillé dresse ici l'exact bilan des responsabilités dans cette tragédie.

La tragédie des harkis

Après les accords d'Évian de mars 1962, des milliers de harkis ont été massacrés en Algérie. Comment l'armée française a-t-elle pu abandonner à leur sort des hommes qui avaient combattu sous ses ordres ? Pourquoi a-t-elle refusé d'aider et de rapatrier ces musulmans et leurs familles ? « L'Histoire » ouvre le dossier, avec le témoignage du général Buis, à l'époque colonel en Algérie et dont la responsabilité a été récemment mise en cause. Avec le récit anonyme d'un harki, qui avait choisi de servir la France en réaction contre les exactions du FLN. Enfin, avec le commentaire de l'historien Guy Pervillé, pour qui la responsabilité du gouvernement français dans cette tragédie ne fait plus aucun doute.