2003 : la faute américaine
L'échec de l'intervention américaine en Irak révèle les limites de la politique étrangère des États-Unis. Un lourd héritage pour l'administration Obama.
L'échec de l'intervention américaine en Irak révèle les limites de la politique étrangère des États-Unis. Un lourd héritage pour l'administration Obama.
En trente-cinq ans de pouvoir, le Raïs irakien a établi un régime dictatorial et répressif, qui devait moins à l'idéologie qu'aux solidarités familiales, tribales, régionales et religieuses. Conduisant l'État à sa déliquescence.
« Un terrain très plat où il semble impossible qu’il y ait jamais eu de bâtiments notables » : c’est ainsi qu’un voyageur italien décrit, sans le savoir, l’emplacement exact de Babylone en 1616. Il faut attendre 1899 pour que l’antique mégapole ressurgisse de terre.
Comment expliquer l'extraordinaire longévité politique de Saddam Hussein, reconduit au pouvoir pour sept ans avec 100 % des voix ? Par le règne de la terreur, mais aussi par le jeu dangereux des États-Unis, qui l'ont maintenu au pouvoir après la guerre du Golfe.
Dans l'entreprise de conquête du Koweït déclenchée par Saddam Hussein le 2 août dernier, l'argent du pétrole est bien le nerf de la guerre, mais l'histoire en est le cœur. A l'instar du shah d'Iran, qui s'identifiait à Cyrus, le dictateur irakien se prend pour Nabuchodonosor, le roi de Babylone, le conquérant du Proche-Orient ancien.
En poursuivant votre navigation sur les sites du groupe Sophia Publications, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des services et contenus personnalisés.