Dans l'enfer de la plantation
Dans les plantations sucrières des Amériques se développe un esclavage racial qui impose des conditions de vie et de travail terribles. Comment un système si mortifère a-t-il pu perdurer aussi longtemps ?
Dans les plantations sucrières des Amériques se développe un esclavage racial qui impose des conditions de vie et de travail terribles. Comment un système si mortifère a-t-il pu perdurer aussi longtemps ?
C'est à la fin du XVIIe siècle que la France est vraiment entrée dans la traite négrière par l'Atlantique. Au moment même où son implantation dans les Antilles s'est affermie.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, des centaines de milliers d'Indiens ont été enrôlés sur les plantations coloniales de thé et de café de Ceylan et réduits en esclavage pour dette. Un système de travail forcé qui dura jusqu'aux années 1930.
Un pain de sucre, un carnaval, des friandises en forme de squelette et des sambas à vous rendre fou. L'image d'Épinal que l'Occident s'est forgée du Brésil couvre d'un voile pudique un long passé esclavagiste et colonial, et les avatars d'un demi-continent, aux richesses inépuisables, livré dans l'insouciance à la politique du brûlis. Bartolomé Bennassar a fait le diagnostic d'un Brésil cyclothymique et prometteur.
Après la Nouvelle-Calédonie, les Antilles vont-elles connaître à leur tour une époque troublée ? Fleurons exotiques de la Monarchie et de la République, la Guadeloupe et la Martinique ont vécu selon les impératifs du « Roi-Sucre » et les contraintes arrières de l'esclavage. Ce qu'on appelle aujourd'hui « le malaise antillais » n'est rien d'autre que le fruit complexe de trois siècles et demi d'histoire.
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