« Paix de religion » en Vendée
Enquête sur le processus de pacification militaire de la Vendée, commencé dès mai 1794.
Enquête sur le processus de pacification militaire de la Vendée, commencé dès mai 1794.
La Vendée n'est pas, loin de là, le seul département insurgé. Si elle s'est pourtant imposée comme le symbole de la Contre-Révolution, c'est qu'elle fut perçue comme un réel danger et soulève l'épineuse question du « dérapage » de la violence.
En 1845, la tombe d'une femme gallo-romaine, ensevelie avec ses boîtes à couleurs et ses palettes, est découverte en Vendée. Malgré les efforts du collectionneur Benjamin Fillon, cette artiste du IIIe siècle reste un mystère.
Pendant la décennie révolutionnaire, Bleus et Blancs s'opposent dans toute la France. Mais c'est la Vendée qui devient le symbole de la Contre-Révolution. Un clivage qui a façonné le XIXe siècle.
Nantes, hiver 1793 : une terrible répression s'abat sur la ville. Suspects d'être contre-révolutionnaires, les habitants sont noyés ou fusillés par milliers. Le responsable de ces massacres : Jean-Baptiste Carrier, représentant de la Convention dans la province. Un an plus tard, il sera jugé et exécuté pour ces crimes, au terme d'un procès qui est d'abord un règlement de comptes politique. Mais aussi l'occasion d'un prodigieux retournement des sensibilités, au nom de l'humanité.
Depuis bientôt deux cents ans, la Petite Eglise de Vendée se maintient en dissidence de l'Eglise catholique. Créée en 1801 dans le département des Deux-Sèvres, en réaction au Concordat signé par Napoléon avec le pape, elle compte aujourd'hui trois mille membres, et continue à observer le culte catholique tel qu'il était pratiqué avant 1789. Pour combien de temps encore ?
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