« MOI, NAT TURNER... »

La révolte sanglante de 1831 a laissé une trace vive dans la mémoire américaine.

Armé d'une hachette, accompagné de Will, je suis entré dans la chambre de mon maître. On ne voyait rien. Je ne pus le tuer d'un seul coup, la hachette ricocha sur sa tête. Il bondit hors du lit et appela sa femme. Ce fut son dernier mot. Will l'abattit d'un coup de hache, et madame Travis, couchée, partagea son sort. » C'est ainsi que l'esclave Nat Turner raconte le massacre de son maître Joseph Travis et de sa famille dans la nuit du 21 au 22 août 1831. Quelques semaines plus tard il fut pendu à un chêne. Son corps fut ensuite écorché, démembré, et son crâne conservé à titre de curiosité.

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