Alain Plessis

Le siècle d'or de l'héritage

L'héritage est le leitmotiv des romans du XIXe siècle : transmettre la fortune ancestrale, si possible augmentée par le travail, les bons placements et les mariages d'intérêt, voilà la grande affaire de la famille bourgeoise.

La saga des banquiers français

Fondés sous le Second Empire, en plein enthousiasme pour la civilisation et le progrès, les grands établissements de banque français — Crédit lyonnais, Paribas, Société générale... — ont poursuivi, cahin-caha, une existence tumultueuse, jusqu'à nos jours. Nationalisés, privatisés, restructurés, que représentent-ils aujourd'hui face à leurs concurrents étrangers ?

Un socialiste au pouvoir ?

Socialiste, voire utopiste dans sa jeunesse, empereur réprimant les révoltes populaires, Louis Napoléon Bonaparte a expérimenté la distance qui peut exister entre un projet social et sa réalisation. Limitée, inachevée, son œuvre en la matière témoigne cependant d'une attention réelle portée aux maux de la société industrielle.

Napoléon III : un empereur « socialiste » ?

Le Second Empire a porte au pouvoir un homme profondément convaincu de la nécessité des réformes en matière économique et sociale. Développement des moyens de transport et du système de crédit, libéralisation du commerce, grands travaux, lois sociales : rien n'échappe à la volonté de réorganisation de cet adepte des socialismes prétendus utopiques, qui s'était fixé comme but le bonheur des travailleurs - ou, pour reprendre sa propre formule, l'« extinction du paupérisme »...