Sa majesté l'argent !
La décennie qui vient de s'écouler passe pour celle de l'argent facile et des spéculateurs qui s'« enrichissaient en dormant ». Un fléau pour l'économie ? Rien n'est moins sûr. Mais pour la morale publique, certainement.
La gloire de Metternich
Homme d'Etat conservateur, diplomate sans illusions, souhaitant avant tout préserver les grandes puissances des revendications des « peuplades barbares », Clément de Metternich a eu son heure de gloire : à Vienne, en 1815, ce serviteur de la monarchie des Habsbourgs a remodelé la carte de l'Europe.
Winston Churchill : l'impuissance et la gloire
Winston Churchill est entre dans l'eternite comme l'un des grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, celui qui sut insuffler au peuple britannique un courage et une détermination sans faille. Mais avant l'apothéose de 1940, il y eut une longue carrière politique, faite avant tout d'erreurs, d'échecs, de contradictions et de reniements...
La fin d'un savoir-vivre
L'homme de droite a, pendant plus d'un siècle, élaboré les règles de ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. Il a érigé son art de vivre en modèle, et multiplié, à l'usage des initiés, les signes de reconnaissance. Que reste-t-il aujourd'hui de cet esprit de caste ?
Les fusées soviétiques, une mystification !
Spoutnik, le premier satellite artificiel, a été mis sur orbite par les Soviétiques en octobre 1957. L'URSS se lance ainsi dans la conquête de l'espace : c'est un défi technologique jeté aux États-Unis. C'est aussi l'affirmation que l'économie et la science soviétiques doivent soutenir la guerre idéologique.
Les délices du libéral-socialisme
Blocage des prix et plan de rigueur: le combat de la gauche contre l'inflation et le déficit budgétaire a accrédité l'idée de sa «conversion» au libéralisme économique. Pour Anthony Rowley, il ne s'agit que de décisions pragmatiques, prises pour éviter la faillite financière. Le libéralisme demeure bien étranger à la culture économique française.
Le général méprisait-il l'intendance ?
« L'intendance suivra » ; cette célèbre formule attribuée à de Gaulle résume une réputation difficile à détruire. Le Général aurait tenu la politique économique pour quantité négligeable... C'est pourtant lui et lui seul qui, contre l'avis du ministère des Finances, imposa des réformes radicales pour permettre le redressement financier de la France et son ouverture extérieure en 1958. L'analyse d'Anthony Rowley est ici étayée par le témoignage de trois anciens conseillers du général de Gaulle: Jean Méo, Jean-Maxime Lévêque et Antoine Dupont-Fauville.
L'argent diabolique
Vivons-nous sous le règne de l'argent qui tue l'esprit, les arts et les âmes ? Dans la France d'aujourd'hui, comme dans celle des années 1930, l'argent, c'est le Mal. Faux procès que cette diabolisation de l'argent ! répond ici Anthony Rowley. A ses yeux, les Français n'ont toujours pas compris les règles du jeu capitaliste*.
Français, comme vous avez changé !
En 1914, les Français sont citadins, et heureux. Pourtant, constate Anthony Rowley, ils ont gardé « leurs charentaises à la main » et leurs vieilles obsessions dans la tête. A l'heure des bilans, il revenait à un historien franco-anglais d'évoquer les rapports étranges que les Français entretiennent avec le progrès.
Bourse : la sortie du tunnel
Et si les Français avaient enfin pris goût à la Bourse ? Plus-value vertigineuse, avantages fiscaux, privatisations... Le palais Brongniard, en ce moment, séduit même les épargnants les plus réticents.