Le pacifisme fut l'une des grandes idées du XIXe siècle. Alors qu'entre 1815 et 1914 la guerre se fit plutôt rare, des intellectuels de renom, acquis au règne de la raison, cherchèrent à lui donner chair en l'institutionnalisant et en le politisant.

« Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » Socialistes, anarchistes, syndicalistes se sont réclamés, dès la fin du XIXe siècle, de l'internationalisme. Mais le patriotisme avait la vie dure.

L'Élysée devient en 1848 la résidence officielle du président de la République. C'est là que le chef de l'État vit en famille, se marie, meurt parfois. De cette demeure désuète et fort peu fonctionnelle, de Gaulle fit une véritable machine à gouverner.

Le 16 février 1899, le président de la République Félix Faure décédait. Dans les bras de sa maîtresse, selon la rumeur. Pourquoi le parfum de scandale qui entoure cette mort est-il resté jusqu'à nos jours si insistant ?

Socialistes, anarchistes, syndicalistes se sont réclamés, à la fin du xixe siècle, d'un internationalisme qui faisait fi de l'idée de patrie. Mais est-il si facile de se débarrasser de l'appartenance à une nation ?

La CGT, créée en septembre 1895 au congres de Limoges, fête ses cent ans. L'occasion de s'interroger sur la crise que traverse actuellement le syndicalisme. Et de se demander si celui-ci n'est pas voué à la disparition...

Qui était Georges Sorel ? Un militant marxiste « au service du prolétariat », un défenseur du syndicalisme révolutionnaire, un dreyfusard convaincu... Mais aussi un philosophe conservateur et un théoricien aux accents antisémites. Et si ce parcours paradoxal avait une cohérence ?

Une banale erreur judiciaire se transforme en une crise de régime qui met la France au bord de la guerre civile. Événement fondateur, l'affaire Dreyfus est à l'origine de deux traditions politiques qui n'en finissent pas de diviser les Français. Dreyfusards et antidreyfusards poursuivent encore aujourd'hui le combat engagé il y a près d'un siècle.