« La Cité de Dieu » ou le grand malentendu
Augustin écrit La Cité de Dieusous le choc du sac de Rome par Alaric, en 410. Pour mieux affirmer que l'histoire de la Ville ne doit rien à la Providence divine.
Augustin, l'ambitieux de Carthage
A 17 ans, Augustin quitte sa petite patrie numide pour Carthage « où crépitait le chaudron des amours honteuses ». Il y passe une douzaine d'années. Celui qui allait devenir un Père de l'Église doit beaucoup à la capitale africaine.
La faute aux « super riches » ?
On les voit comme l'incarnation des valeurs romaines. Et si la chute de Rome incombait aussi aux membres de l'aristocratie soucieux avant tout de préserver leurs privilèges ?
Les chrétiens sont-ils responsables ?
Abandon des rites ancestraux, trahison, manque de combativité : dès l'Antiquité les chrétiens ont été accusés d'avoir miné la cohésion de l'empire. Longtemps les historiens modernes ont renforcé ce réquisitoire. Claire Sotinel instruit le dossier.
Julien, dit l'Apostat
Il a voulu rétablir le paganisme dans l'Empire romain et refermer la parenthèse chrétienne ouverte quelques années plus tôt par Constantin. Un geste qui a donné lieu à de multiples interprétations.