2 mai 1945 : Berlin se rend aux Soviétiques, quelques jours avant la capitulation du Reich. Et après douze jours de combats acharnés entre les dernières troupes allemandes et l'Armée rouge.

A l'issue de la Seconde Guerre mondiale, les Français occupent, pendant quatre ans, une partie de l'Allemagne, jusqu'à la fondation de la RFA. « Dénazifier » la société, « rééduquer » les habitants, intensifier les échanges culturels entre les deux pays... Leurs ambitions étaient grandes. Elles ont abouti à accroître les malentendus et les tensions entre les deux populations, mais aussi à jeter les bases de la réconciliation franco-allemande.

En quelques mois, l'improbable a eu lieu : la RFA a absorbé la RDA. La « Grande Allemagne », malgré les craintes, s'affichait démocratique et européenne. Mais unifier deux pays, deux économies, voire deux peuples aux cultures politiques si différentes allait se révéler bien plus compliqué que ne l'avaient cru les dirigeants de Bonn.

Berlin-Est, juin 1953 : les ouvriers se mettent en grève. Simple émeute, rapidement réprimée ? Les recherches menées actuellement dans les archives de la Stasi nous apprennent au contraire qu'il s'est agi d'une véritable révolution