Loin de l'image de lignages immuables d'où l'affection serait exclue, la famille au Moyen Age est un lieu d'éducation et de sentiments. Même si elle se caractérise aussi par une grande instabilité en raison de la forte mortalité.

Des pères qui n'hésitent pas à langer leurs enfants ou à leur donner le bain, qui veillent sur eux lorsqu'ils sont malades. Loin de l'image traditionnelle de la paternité autoritaire et distante, tel est le portrait surprenant que nous tracent des sources peu connues du Moyen Age.

« Si tu n'es pas sage, j'appelle le croquemitaine ! » Cette menace, qui se répète de génération en génération, nous vient du Moyen Age. Quand l'ogre ou le diable peuplaient les songes des enfants...

« Si tu n'es pas sage, j'appelle le croquemitaine ! » Cette menace, qui se répète de génération en génération, nous vient du Moyen Age. Quand l'ogre, le diable ou le Juif peuplaient les songes des enfants...

Des frères et des sœurs qui jouent ensemble, intercèdent l'un pour l'autre auprès d'un saint protecteur, une fois adultes vivent à proximité... Les récits médiévaux fourmillent d'exemples d'amour fraternel. Pourtant, ces relations restent peu étudiées par les historiens. Alors qu'elles étaient, pour l'homme du Moyen Age, les plus susceptibles de durer. Et, par conséquent, peut-être les plus précieuses.

Des pères qui n'hésitent pas à langer leurs enfants ou à leur donner le bain. Des pères qui veillent sur eux lorsqu'ils sont malades. Des pères qui sombrent dans le désespoir après leur mort : loin de l'image traditionnelle de la paternité autoritaire et distante, tel est le portrait surprenant que nous tracent des sources peu connues du Moyen Age.

Comment vivaient les enfants au Moyen Age ? Comment étaient-ils accueillis par les adultes, puis soignés, élevés, éduqués ? Bref, les parents aimaient-Us leurs enfants ? Depuis trente ans, les historiens se penchent sur ces questions. Leurs recherches permettent d'éliminer bon nombre d'idées reçues.