Révolution dada à Paris
Dada sera à l'honneur cet automne au Centre Georges-Pompidou, à Paris. Improvisations loufoques, oeuvres d'art iconoclastes, manifestes beuglés... : ce mouvement avait déjà mis la capitale française sens dessus dessous pendant les années 1920*.
Mireille Havet, le feu follet
Elle fut l'amie d'Apollinaire, de Colette. Toxicomane, auteur d'un splendide journal dont le deuxième tome vient de paraître, elle incarne l'éclat et le désespoir de la jeunesse des « années folles »*.
Les démons de Jean Cocteau
Le Centre Pompidou consacre une exposition à l'auteur d'Orphée, mort en 1963. Soulignant son rôle central dans la vie intellectuelle. Non sans ambiguïtés, comme le révèlent ses prises de position pendant l'Occupation : entre opium, insouciance et amitiés compromettantes.
Paradis artificiels : la fin de la tolérance
La Belle Époque fut aussi celle des paradis artificiels. L'opium, la cocaïne, l'héroïne suscitèrent alors un véritable engouement. Au point d'inquiéter médecins et politiques. En 1916, ils firent voter une grande loi de prohibition.