La solitude des résistants allemands
Étudiants distribuant des tracts à la sauvette, ecclésiastiques protestant contre la politique nazie, officiers conspirant pour éliminer le Führer... Comment pouvait-on résister efficacement dans le pays de Hitler ?
Ceux qui résistèrent...
Les premiers camps de concentration ont été créés pour y enfermer les adversaires allemands du régime. La gauche, puis les Églises et les élites - notamment celles de l'armée - ont essayé, à leur manière, de résister. Une série d'attentats ont été tentés contre Hitler, dont le plus célèbre reste celui du 20 juillet 1944. Sur quelles forces cependant pouvait s'appuyer cette résistance ?
Comment écrire l'histoire du génocide
L'histoire du génocide s'est écrite lentement depuis 1945. Les débats ont porté sur la nature du nazisme, sur le rôle des Alliés, sur l'attitude des populations et celle des Juifs eux-mêmes. Reste enfin le litige sur l'unicité de la Shoah.
Shoah : la singularité du mal
En 1987, le criminel de guerre Klaus Barbie est juge a Lyon pour sa participation au génocide des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Un génocide dont l'histoire s'est écrite difficilement depuis 1945, avec des périodes d'accélération et des lenteurs. Et une attention portée tantôt aux victimes, tantôt aux bourreaux.
L'énigme Pierre Brossolette
Pierre Brossolette, résistant de la première heure, s'est suicide en mars 1944 parce qu'il avait été arrêté par la Gestapo. Cette figure de légende de la France libre fait actuellement l'objet de deux biographies aux conclusions contrastées. C'est, nous explique François Bédarida, ancien directeur de l'Institut d'histoire du temps présent, que P« énigme Brossolette » n'est toujours pas élucidée.
Le métier d'historien
Les « révélations » fournies par les archives de l’ancien bloc communiste se succèdent dans la presse. La question n’est pas seulement de savoir quel crédit il faut leur accorder. Mais « bien plutôt de déterminer la position de l’historien face à ces documents « bruts ». L’opinion de François Bédarida, ancien directeur de l’Institut d’histoire du temps présent.
Le métier d'historien
Les « révélations » fournies par les archives de l'ancien bloc communiste se succèdent dans la presse. La question n'est pas seulement de savoir quel crédit il faut leur accorder. Mais bien plutôt de déterminer la position de l'historien face à ces documents « bruts ». L'opinion de François Bédarida, ancien directeur de l'Institut d'histoire du temps présent.
Comment on a écrit l'histoire des camps
Contrairement à une légende tenace, c'est dès 1945 que s'est écrite l'histoire des camps, à travers des récits de déportés, qui sont aussi souvent une réflexion morale sur le système concentrationnaire. Puis est venu le temps des chercheurs. Depuis une vingtaine d'années, s'est ajouté un nouvel objectif : combattre le négationnisme.
Faut-il brûler Winston Churchill ?
« Churchill : la fin de la gloire ». Tel est le titre d'un ouvrage qui fait scandale en Angleterre. L'historien John Charmley y fait le procès du Premier ministre britannique, Vaccusant de n'avoir pas négocié à temps une paix honorable avec Hitler. Et d'avoir ainsi précipité le déclin de son pays. Autant d'affirmations hasardeuses, politiquement dangereuses et « révisionnistes » aux yeux de François Bédarida...