Contre l'image qui identifie l'industrialisation avec le triomphe de la machine, le XIXe siècle fut d'abord celui du travail des hommes... et des animaux. Leur activité fut essentielle à l'essor de la production.

Derrière les idées de liberté et de nation brandies par la bourgeoisie, la révolution de 1830 fut aussi un moment de libération de la parole ouvrière à l'origine de revendications sociales nouvelles.

A partir du XIXe siècle, alors que la Grande-Bretagne, l'Europe, puis le monde s'industrialisent, le terme « industrie » change de sens, se chargeant de toutes les promesses de progrès, mais aussi de craintes. Jusqu'aux remises en cause contemporaines.

Véritable légende moderne, la machine à vapeur fait aujourd'hui l'objet de nombreuses réévaluations de la part des historiens. Ni invention géniale du seul James Watt ni facteur décisif dans le décollage industriel du monde, elle a longtemps eu un rôle limité dans l'industrie.

Charbon, vapeur et mécanisation... Oui, mais aussi pollutions, épuisement des ressources et disparitions d'espèces. L'histoire de l'industrialisation est aussi celle de l'environnement.

« Quel est ton nom, révolution de 1848 ? - Je m'appelle droit au travail. » La formule de Proudhon exprime la plus importante revendication des manifestations populaires de février : garantir à chacun un emploi.

Une brillante synthèse d'histoire sociale. Un manuel inusable.

A partir de quels outils, matériels ou intellectuels, la science s'est-elle façonnée depuis le XVe siècle ?

L'Ordre matériel du savoir. Comment les savants travaillent, XVI-XXIe siècle par Françoise Waquet, CNRS Éditions, 2015, 362 p., 25 euros.

Comment s'adapter, parfois en s'opposant, à la société capitaliste.