La terreur à l'ordre du jour
Pour Michel Winock, c’est la Révolution française qui a institué la terreur d’État au nom du bien L’Histoire n° 324. Jean-Clément Martin n’est pas du même avis.
"La Révolution a coupé la France en deux"
Pendant la décennie révolutionnaire, Bleus et Blancs s'opposent dans toute la France. Mais c'est la Vendée qui devient le symbole de la Contre-Révolution. Un clivage qui a façonné le XIXe siècle.
Vendée : Les criminels de guerre en procès
Représentant de la Convention à Nantes, Jean-Baptiste Carrier est responsable de la répression meurtrière qui s'abat sur la ville à l'hiver 1793. Un an plus tard, promu « monstre national » à l'égal de Robespierre, il est jugé et exécuté. Ce procès marque la fin d'une époque.
« Dans la guerre civile, tout est permis »
Les guerres civiles, que l'on pense aux massacres de Vendée, à la guerre d'Espagne ou aux conflits dans l'ex-Yougoslavie, sont marquées par des violences atroces. Qui laissent libre cours à tous les excès.
Vendée : les criminels de guerre devant leurs juges
Nantes, hiver 1793 : une terrible répression s'abat sur la ville. Suspects d'être contre-révolutionnaires, les habitants sont noyés ou fusillés par milliers. Le responsable de ces massacres : Jean-Baptiste Carrier, représentant de la Convention dans la province. Un an plus tard, il sera jugé et exécuté pour ces crimes, au terme d'un procès qui est d'abord un règlement de comptes politique. Mais aussi l'occasion d'un prodigieux retournement des sensibilités, au nom de l'humanité.
« Turreau, criminel de guerre »
Devant les atrocités commises par les colonnes infernales au début de l'année 1794, Jean-Clément Martin met en cause la responsabilité du général Turreau : sans ordres précis de la Convention, ce militaire médiocre a transformé, de sa propre initiative, une guerre civile en tragédie nationale.