Petit et bon marché. Voilà le Livre de poche !
A l'occasion de ses cinquante ans, le Livre de poche aura cette année les honneurs du Salon du livre de Paris. Mais, longtemps avant lui, des éditeurs avaient eu l'idée de livres bon marché, faciles à manier et à transporter*.
Triomphe de la nouvelle bourgeoisie
Au XIXe siècle, le judaïsme français change de visage. Majoritairement implantés en ville, en particulier à Paris, les Juifs sont de plus en plus nombreux à participer à la vie politique, économique et culturelle de la nation. Dans la haute banque, le journalisme, l'édition, les arts, des personnalités brillantes se distinguent. Des succès individuels salués comme le signe d'une intégration définitive.
Du côté de chez Stock
Un jeune éditeur, Pierre-Victor Stock, se lance dés 1896 dans la bataille pour la révision. Non content de diffuser livres et brochures, il inonde le marché d'albums illustrés, d'images d'Épinal, et fait de sa librairie du Palais-Royal un centre actif du dreyfusisme.
Pierre Larousse, sa vie, son dictionnaire
Instituteur bourguignon installé à Paris pour y parfaire son immense culture, Pierre Larousse se lança, en 1863, dans l'aventure du « Grand Dictionnaire » : tout le savoir du XIXe siècle en quinze volumes ! Cette œuvre monumentale est aujourd'hui célèbre dans le monde entier. Son auteur reste cependant méconnu*.
Le siècle d'or du plagiat littéraire
Depuis quand peut-on parler de plagiat en littérature ? Tout remonte au vote des lois sur la propriété littéraire, à la fin du XVIIIe siècle. Mais ces lois sont parfois bien difficiles à appliquer. Régine Deforges et les frères Bogdanov en ont récemment apporté la preuve.
La vérité sur les Juifs de France au XIXe siècle
La fin du XIXe siècle a vu surgir en France des flambées d'antisémitisme d'une incroyable virulence, dont l'affaire Dreyfus est l'exemple le plus éclatant. On connaît bien les angoisses et les fantasmes de ceux qui faisaient alors des Juifs des boucs émissaires ; on connaît plus mal les réalités d'une société juive française en pleine mutation.
L'édition s'est-elle convertie au capitalisme ?
Les interrogations sur l'avenir de la maison Gallimard le prouvent: pour certains, les affaires et la littérature ne peuvent pas faire bon ménage. Jean-Yves Mollier nous rappelle pourtant que la finance n'a jamais tué l'esprit. Il y a longtemps déjà que l'argent et la littérature s'entendent comme larrons en foire.
La crise de l'édition n'a pas eu lieu
Déclin de la pensée nationale, pléthore de livres et d'auteurs, inefficacité des éditeurs et des libraires, concurrence des autres moyens de communication... La crise de l'édition, qu'on évoque à loisir en cette période de rentrée littéraire, répète, mot pour mot, celle qui sévissait en France à la fin du siècle dernier. On parlait alors de «krach du livre», et l'on recherchait partout les responsables de ce «complot» contre la culture française...