Il y a quatre-vingts ans, le 7 décembre 1941, un décret signé pour Hitler par le maréchal Keitel ordonnait la déportation en Allemagne de tous les opposants au IIIe Reich ou à son armée dans les territoires occupés par l'Allemagne nazie. A terme, ils devaient disparaître dans « la nuit et le brouillard » (Nacht und Nebel), une expression qui a tant marqué la mémoire collective. Ces directives, qui ont touché entre 7 000 et 10 000 personnes, permettent paradoxalement de saisir l'immense désorganisation de la terreur nazie.

En 1882 le médecin prussien découvre le bacille de la tuberculose.

Arnaud-Dominique Houte livre ici une réflexion stimulante et originale sur l'évolution des sensibilités de la société française au vol depuis la Révolution jusqu'aux années 1970. Ce faisant, il relit autrement les deux derniers siècles au prisme du changement de notre rapport à la propriété et aux objets.

En Allemagne la Commune de 1871 inspire le mouvement ouvrier depuis la fin du XIXe siècle. Au grand dam des pouvoirs en place.

Dans une biographie fouillée, Pierre Monnet brosse le portrait, dans les temps troublés de la Peste noire et de la guerre de Cent Ans, de l'empereur qui régna sur l'Europe au XIVe siècle.

Pourquoi Bismarck, qui ne voulait pas de colonies, réunit-il une conférence des grandes puissances à Berlin en 1884-1885 sur le sort de l'Afrique ?

Conjurer le spectre des guerres de Religion, unir catholicisme et protestantisme, arrimer l'Ouest à l'Est : au XIXe siècle, le chantier de la cathédrale de Cologne est celui de la nation allemande.

En Allemagne le sentiment d'aberration, de sidération, face à la mort de masse a été exacerbé par la défaite de 1918. Pourquoi 2,5 millions de personnes sont-elles mortes ? L'idéologie nazie donne sens à l'hécatombe, en proposant au « peuple » le nouvel horizon du « Reich de mille ans ».

Avec ce nouveau livre sur les atrocités commises par des enfants durant les guerres de Religion, Denis Crouzet explore à la fois les psychés individuelle et collective. Il montre comment ceux qui incarnaient l'innocence christique étaient perçus comme les instruments d'une justice divine par une société avide de violence.

Une plongée inédite dans les réseaux policiers de l'Europe communiste.