Joseph Perez

Chrétiens, juifs, musulmans...

Pendant plusieurs siècles, à partir de la conquête arabe, musulmans, Juifs et chrétiens ont coexisté dans la Péninsule. L'Espagne doit-elle pour autant être considérée comme un modèle de tolérance ?

Franco a-t-il sauvé les juifs ?

Dans les années 1930, la domination allemande s'appesantit sur l'Europe et l'entreprise d'externiination des Juifs devient une réalité. L'Espagne de Franco apparaît de plus en plus, pour des milliers de sépharades, comme une terre d'asile. Le Caudillo était pourtant ouvertement antisémite... Comment expliquer ce paradoxe ?

Les derniers jours de l'islam espagnol

1492 : la ville musulmane de Grenade, et le royaume qui l'entoure, tombent aux mains des souverains catholiques. C'est l'aboutissement de la « Reconquête » et la fin de l'islam espagnol. Voici le récit de cette dernière bataille, qui cantonna définitivement l'islam aux rives méridionales de la Méditerranée.

L'Europe du Sud prend sa revanche

Ce n 'est pas un hasard si l'Espagne et le Portugal jurent à 1'avant-garde des Grandes Découvertes. Situation géographique et économique, expérience, savoir-faire, progrès technique... Tout porte ici la marque de la logique, presque de la nécessité.

Chrétiens, Juifs et Musulmans en Espagne : le mythe de la tolérance religieuse (VIIIe-XVe siècle)

Au VIIIe siècle, les conquérants arabes s'établissent en Espagne. Musulmans, Juifs et Chrétiens cohabitent alors pacifiquement dans la péninsule. Joseph Pérez remet pourtant en cause la vision traditionnelle et idéale de l'Espagne des trois religions : les souverains catholiques, pas plus que les émirs musulmans, n 'avaient renoncé à chasser de leurs terres l'infidèle.

Les conquistadors

«Notre monde vient a en trouver un autre», disait Montaigne. Reste que nous connaissons mal les conquérants espagnols du Nouveau Monde. Qui étaient-ils exactement ? Pourquoi sont-Us partis ? Et que sont-ils devenus ? On en sait davantage depuis qu 'une étude serrée a été menée récemment par deux jeunes chercheurs de Séville. Au bout de l'aventure américaine, l'amertume, l'abandon et le rejet par la nation mère.