Le communisme est-il soluble dans l'histoire ?
Un sujet brûlant, un terrain mine, des sources inaccessibles. Dans ces conditions, tenter une histoire du communisme respectueuse des règles de la profession représenta longtemps une gageure. Qui fut laissée à l'initiative d'une poignée de francs-tireurs marginalisés. Il faudra attendre les années i960 pour que l'Université s'ouvre à son tour à cette discipline.
La chute de la maison communiste
Au milieu des années 1970, en dépit de quelques craquements, le communisme semblait connaître son apothéose. Aux spécialistes les plus chevronnés, la forteresse soviétique paraissait inexpugnable. Pourtant, l'arrivée de Mikhaïl Gorbatchev au pouvoir, en URSS, en 1985, amorce un processus irréversible. Chronique d'un effondrement que personne n'avait prévu.
Les partis communistes dans la bataille
Le 28 septembre 1947, à l'issue de la réunion de Szklarska-Poreba, les partis communistes européens entrent en guerre froide sous la bannière de Moscou. La réunion s'est déroulée suivant un scénario sans faille et un sens de la mise en scène que les archives de l'ex-URSS nous permettent aujourd'hui de reconstituer.
La vie troublante de Ciliga, communiste yougoslave
«Au pays du grand mensonge » : tel est le titre de l'un des plus importants témoignages publiés sur l'URSS ayant la Deuxième Guerre mondiale. Son auteur, l'ancien communiste yougoslave Anton Ciliga, vit aujourd'hui à Rome. A quatre-vingt-neuf ans, il a accepté de rencontrer Marc Lazar* et Jean-Louis Panné*. Voici un des rares témoignages d'un homme à la vie déconcertante et troublante. Anton Ciliga dit qu'il a connu une liberté surprenante dans les prisons staliniennes. Il raconte aussi l'étonnant voyage qu'il entreprit en Europe occupée et qui s'acheva dans Berlin en ruines, à l'automne 1944.