Philippe Hamon

Des bourreaux et des justes

En 1572, le massacre des protestants de Paris s'est répercuté dans certaines provinces. Mais pas partout. Ici comme dans la capitale, la diversité des attitudes des catholiques permet de saisir toute la complexité des violences religieuses.

Après Pavie, la guerre continue

Secoué par sa défaite à Pavie, en 1525, le roi de guerre a rangé son épée. Priorité est donnée à la défense du royaume, menacé par Charles Quint et les Anglais. Mais l'obsession italienne n'a pas pour autant disparu.

A chacun son château !

Azay-le-Rideau, Chaumont, Chenonceau, Ussé... Aux XVe et XVIe siècles, de simples particuliers édifient de splendides demeures. Le service et la faveur du roi donnent à ces hommes les moyens de financer la construction de leur château. La disgrâce les en dépossède.

Le bon plaisir de François Ier

A en croire les ambassadeurs italiens, François Ier est un roi qui « n'aime pas les affaires ni le souci de l'État, mais plutôt la chasse et les plaisirs » . Autrement dit, un de ces monarques de la Renaissance qui règnent mais ne gouvernent pas. Pourtant, François Ier agit en maître incontesté dès qu'il s'agit d'un choix décisif. Il apparaît bien aujourd'hui aux historiens comme l'un des premiers souverains absolus.

La rançon d'un roi : deux millions pour libérer François Ier !

L'empereur Charles Quint voulait la Bourgogne. Le roi François Ier, son prisonnier depuis la bataille de Pavie, refusait de la lui céder. Mais il était prêt à verser une rançon pour sa libération. Elle serait de deux millions d'écus. Une somme énorme, à répartir sur l'ensemble des sujets du royaume. Et que ceux-ci payèrent avec plus ou moins de bonne volonté.

François Ier le roi absolu

A en croire les ambassadeurs italiens, François Ier est un roi qui « n 'aimepas les affaires ni le souci de l'État, mais plutôt la chasse et les plaisirs ». Autrement dit, un de ces monarques de la Renaissance qui régnent mais ne gouvernent pas. Cette image est à revoir de fond en comble : aujourd'hui, François Ier apparaît plutôt aux historiens comme l'un des premiers souverains absolus.