Le droit de grâce au Moyen Age
Aujourd'hui, seul le président de la République peut sauver la tête d'un condamné à mort. Déjà au Moyen Age, le roi pouvait gracier un condamné en lui attribuant une lettre de grâce ou « lettre de rémission ». Ces lettres, admirablement bien conservées dans les grands registres de parchemin du Trésor des chartes aux Archives nationales, nous font connaître la cohorte de détenus qui étaient graciés par le roi.