Même si la population mondiale continue d'augmenter, la Terre a de l'eau pour tout le monde. Du moins en théorie. Le grand défi étant depuis toujours la bonne gestion de cette ressource fragile et précieuse, inégalement répartie, trop souvent gaspillée, voire souillée.

Plus d'un milliard de personnes vivent aujourd'hui dans une pauvreté extrême. Pourtant il existe des solutions pour endiguer ce fléau.

Les émeutes de la faim dans les pays du Sud ont fait resurgir une peur ancestrale : celle d’un monde courant à la famine. Sylvie Brunel, géographe et ancienne présidente d’Action contre la faim, montre que les leçons de l’histoire démentent ces projections dramatiques.

L'Afrique pillée, dominée, l'Afrique laissée pour com p te dans les échanges internationaux... Cette image d'un continent qui s'enfonce paraît obsolète, à la lumière de l'intérêt nouveau que lui portent les investisseurs.

Il y a quinze ans, le « développement durable » était consacré sur la scène internationale au sommet de Rio. Un mot d'ordre qui, sur fond d'annonces de fin du monde, est vite devenu une religion. Pour le meilleur et pour le pire*.

Depuis 2003, le Darfour, à l'ouest du Soudan, est victime d'un nettoyage ethnique qui a déjà fait plus de 200 000 victimes. L'enjeu ? Le contrôle d'une des plus riches provinces minières d'Afrique.

Le pape Jean Paul II en 1991 et Bill Clinton en 1998 ont fait repentance pour la traite des Noirs. L'Occident doit-il se sentir coupable du sous-développement de l'Afrique ?

Laboratoire de la « révolution verte », l'Inde a atteint en 1975 l'autosuffisance alimentaire. Reste que 300 millions de personnes ne mangent toujours pas à leur faim. Et l'environnement se dégrade.

Médecins sans frontières, Médecins du monde... Les « French doctors » se déchirent. Et font carrière.