Thierry Lentz

Napoléon joue son va-tout

Au printemps 1815, Napoléon est réinstallé aux Tuileries, mais le coeur n'y est plus. Ses fidèles renâclent. Son nouvel « Empire libéral » ne lui convient pas. Même le faste qu'il souhaite donner à son retour sonne faux. La seule issue qu'il discerne : la guerre.

1813 : le désastre de Leipzig

La bataille de Leipzig en octobre 1813 fut, jusqu'à 1914, la plus grande confrontation de tous les temps. Elle sonna le glas du rêve allemand de Napoléon et fut le tournant qui mena l'Empereur à sa chute.

Le dimanche de Waterloo

L'aventure des Cent-Jours finit dans un désastre militaire le 18 juin 1815. Napoléon est épuisé, il abdique trois jours plus tard. Cette fois, l'Empire est bien mort. Il a duré quinze ans.

Le jour du sacre

Le 2 décembre 1804, à Notre-Dame de Paris, Napoléon Bonaparte est sacré « empereur des Français ». Cette cérémonie au protocole alambiqué n'ajouta pas grand-chose à sa légitimité.

Les soldats perdus de Napoléon

En 2001, un charnier de plusieurs milliers de squelettes était mis au jour à Vilnius, en Lituanie. On pensa d'abord à des victimes des nombreux conflits et purges du XXe siècle. Pour s'apercevoir que ces dépouilles étaient celles de soldats de la Grande Armée.

Napoléon, empereur des maçons

Discipliner et surveiller le Grand Orient pour en faire l'un des fidèles soutiens du Consulat puis de l'Empire : tel a été l'objectif de Bonaparte. Il s'est servi pour cela d'un homme, Cambacérès, second du régime et éminent maçon.