Yves Léonard

Salazar, ou le Portugal éternel

Entre 1928 et 1968, le Portugal est gouverné d'une main de fer par Antonio de Oliveira Salazar. Comment expliquer l'exceptionnelle longévité de cet universitaire dénué de charisme ? Pour partie parce qu'il a su entretenir le mythe de l'empire.

25 avril 1974 : les oeillets font la démocratie

C'est un coup d'État militaire qui, le 25 avril 1974, renverse la dictature. Parce qu'elle fut pacifique et incroyablement rapide, cette « révolution des OeŒillets » déchaîna l'enthousiasme des gauches européennes. Les observateurs s'intéressent davantage aujourd'hui à la transition démocratique qui, elle, fut plus chaotique et qui dura deux ans.

L'empire, dernier acte

Il fallut plus de dix ans - et une révolution - pour que le Portugal renonce à ses colonies en Afrique. Avec la perte du Mozambique, de la Guinée-Bissau et de l'Angola en 1974-1975, le pays cessait d'être une puissance impériale.

La fin de l'Afrique portugaise

Au terme d'un conflit sanglant de quatorze ans et de cinq siècles de présence portugaise, disparaissait, au milieu des années 1970, l'empire africain créé par Lisbonne. Avec lui prenait fin la dictature mise en place par Salazar quatre décennies plus tôt.

Salazar : vie et mort d'un dictateur

Le Portugal célèbre le trentième anniversaire du retour à la démocratie. Le 25 avril 1974, la « révolution des oeillets » signait la fin d'une dictature longtemps dominée par Salazar. Un universitaire dénué de charisme, passé maître dans l'art de durer.