L'assassinat de John F. Kennedy

Dès son entrée en fonction, Lyndon Johnson promet de faire toute la lumière sur le meurtre de son prédécesseur, le président Kennedy, assassiné le 22 novembre 1963. Mais les conclusions du rapport Warren, qui désignent Lee Harvey Oswald comme seul assassin du président, sont vivement contestées. En 1966, deux Américains sur trois n'y croient plus. Trente ans après le vendredi noir de Dallas, distinguant entre les certitudes, les probabilités et les hypothèses les plus farfelues, André Kaspi examine les pièces du dossier.

Il y a trente ans, le vendredi 22 novembre 1963, le président John Fitzgerald Kennedy traverse la ville de Dallas dans sa limousine. A côté de lui, son épouse, Jacqueline. Assis devant eux, le gouverneur du Texas, John Connally, et sa femme. A 12 h 30, au coin d'Elm et de Houston Street, des coups de feu claquent. Le président est grièvement blessé ; le gouverneur est touché lui aussi. A 13 h, Kennedy meurt. Le vice-président Lyndon Johnson accède à la magistrature suprême peu après. L'enquête policière progresse à pas de géant. A 14 h, un présumé coupable est arrêté. Il a pour nom Lee Harvey Oswald. Le dimanche 24 novembre, à 11 h 21 au siège de la police municipale, Jack Ruby assassine Oswald devant des millions de téléspectateurs (cf. Repères chronologiques, p. 26).

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