Amérique : les vrais pouvoirs du président
En septembre 1787, après plusieurs mois de délibération, les délégués des treize premiers États américains se mettent enfin d'accord sur le mode d'élection et les pouvoirs du président des États-Unis. Une fonction suprême, taillée sur mesure pour George Washington, et qui n'a cessé de s'affirmer depuis deux siècles. Pourtant, dès l'origine, les constituants ont tout fait pour empêcher que l'homme le plus puissant du monde ne devienne un monarque autoritaire.
Tout commence en Normandie
300 000 hommes, 1200 bâtiments de guerre, 5700 bateaux de transport... Les premiers combattants alliés parviennent sur les plages normandes à six heures trente, au matin du 6 juin. Au terme d'une préparation de plusieurs mois. Mais dans la plus grande incertitude sur leurs chances de réussite.
Shoah : histoire d'un mot
L'Université française organise un cycle de conférences sur l'histoire de la « shoah ». A cette occasion, André Kaspi défend l'emploi de ce terme hébreu, à l'exclusion de ceux d'« extermination », de « génocide » ou d'« holocauste »*.
La France au ban des nations
Tension croissante entre Paris et Berlin, désapprobation des opinions publiques européennes, protestations américaines... La plupart des pays étrangers se sont émus du sort du « pauvre capitaine » livré aux « brigands » : l'Affaire a mis la France au ban des nations.
L'assassinat de John F. Kennedy
Dès son entrée en fonction, Lyndon Johnson promet de faire toute la lumière sur le meurtre de son prédécesseur, le président Kennedy, assassiné le 22 novembre 1963. Mais les conclusions du rapport Warren, qui désignent Lee Harvey Oswald comme seul assassin du président, sont vivement contestées. En 1966, deux Américains sur trois n'y croient plus. Trente ans après le vendredi noir de Dallas, distinguant entre les certitudes, les probabilités et les hypothèses les plus farfelues, André Kaspi examine les pièces du dossier.
La République, Vichy et les juifs
Le dépôt d'une gerbe présidentielle sur la tombe de Philippe Petain ou la querelle du « fichier juif» ont suscité de vives polémiques chez les historiens. Au cœur du débat, cette question : comment la république peut-elle assumer l'héritage de Vichy ?