Londres : son smog, son spleen et sa pollution

Londres 1952 : «le plus grand brouillard du siècle» tue quatre mille personnes. Longtemps le smog (amalgame de smoke, fumée, et de fog, brouillard) a inspiré peintres et écrivains. La « purée de pois» a presque disparu aujourd'hui. Mais l'élimination de certaines causes de pollution en a créé d'autres. Si bien que Londres, à l'instar de Los Angeles, connaît un smog d'un genre nouveau.

L'air est suffocant et l'on n'y voit goutte sous un soleil éteint. Des piétons, égarés sur les docks, tombent dans la Tamise et se noient. Rares à circuler, les autobus rasent les trottoirs et les trains roulent au pas. Les ambulances tournent en rond. Et les pompiers, qui eux aussi se perdent en chemin, arrivent sur les lieux du sinistre quand tout est consumé.

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