Marie de Médicis ou la passion de l'intrigue
En 1610, Marie de Médicis prend la tête du gouvernement au nom de Louis XIII. Une régence marquée par les intrigues et les brouilles entre la mère et son fils.
Le couteau de Ravaillac ouvre à Marie les chemins du pouvoir. Veuve le 14 mai 1610, au lendemain de son sacre — Henri IV, pensant partir à la guerre et souhaitant confier la régence en son absence à son épouse, avait organisé ce sacre comme une légitimation —, la reine mère se voit présenter le soir même condoléances et régence par le chancelier Sillery. Le 15, Louis XIII, âgé de neuf ans, confirme devant le Parlement sa volonté de nommer sa mère à la tête du gouvernement : c'est au roi — et à lui seul — que revient la décision puisque, même mineur, c'est en son nom que le royaume est gouverné.