Les casques blancs en Afrique
Les colonies sont pour les pasteuriens un terrain d'expérimentation.
Les colonies sont pour les pasteuriens un terrain d'expérimentation.
Douze millions et demi : c'est le nombre aujourd'hui admis d'Africains qui, durant plus de trois siècles, furent déportés aux Amériques. La reproduction des sociétés de plantation repose sur l'afflux continu de ces captifs. Ce commerce, hautement risqué mais non moins profitable, contribue à faire des Africains des marchandises.
Le pic de la traite au XVIIIe siècle a drainé les forces vives de l'Afrique. Mais la côte ouest n'aurait pu fournir un tel volume d'esclaves si les sociétés n'étaient pas structurées, depuis des siècles, par des logiques esclavagistes impliquant l'ensemble du continent.
Dans un XIXe siècle obsédé par les classifications des populations, les militaires français inventèrent la catégorie de « race guerrière ». Dans leur empire colonial, ils recrutèrent sur ce critère des hommes jugés particulièrement aptes au combat.
Longtemps convoitée par les explorateurs, « Tombouctou la mystérieuse » n'a pas encore livré tous ses secrets. Ses innombrables manuscrits, menacés par les dégâts du temps et les attaques des fondamentalistes, constituent un témoignage inestimable sur l'histoire de l'Afrique de l'Ouest.
A la conférence de Berlin les Européens se sont partagé le continent africain... Cette vulgate a la vie dure ; elle ne rend pourtant pas compte de la réalité de ce qui a alors été négocié.
Les colonisateurs ont créé des frontières que les États indépendants ont conservées. On en sait plus aujourd'hui sur la manière dont elles ont été concrètement tracées.
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